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Laetitia de Roquemorel, fondatrice de Cokpit

La transmission : un partage de savoirs et d’expériences

J’avais à cœur d’interroger Laetitia sur ce sujet, car nous avons toutes les deux mis la transmission au cœur de notre projet professionnel.  En créant avec son associée Camille, il y a maintenant 3 ans Cokpit, un cabinet de recrutement « nouvelle génération » pour les séniors, elles appréhendent le monde du travail avec une grande humanité pleine de convictions.

Cokpit souhaite relier les générations, tisser des dynamiques professionnelles vertueuses en capitalisant sur l’expérience de ces hommes et femmes aux carrières solides.

En repensant le positionnement des séniors sur le marché du travail, en les plaçant au cœur de leurs réflexions, elles nous offrent un très bel éclairage sur la définition de transmission intergénérationnelle.

La transmission : « un état d’esprit »

Coté perso, la transmission familiale chez Laetitia est une dimension existante, très vivante et passe avant tout par l’oralité. Elle pourrait regretter de ne pas noter pour pouvoir se souvenir mais au final le plus important pour elle « ce sont les souvenirs que l’on crée ensemble ».

Ses grandes figures de la transmission sont multiples : sa grand-mère, ses parents mais aussi ses frères et sœurs, ses cousins. Le temps passé avec eux est moteur, fédérateur. Pour elle, la transmission se résume avant tout un « état d’esprit ».

Elle aime particulièrement écouter sa grand-mère raconter sa condition de femme qui a traversé dans un environnement « très traditionnel » les évolutions des femmes pendant le siècle dernier : au foyer, mobilisée pendant la guerre, amusée devant l’émancipation, devant s’adapter aux changements de l’Histoire, des tendances. « C’est souvent tellement drôle » Et oui, nous en sommes également tout autant convaincus : la transmission fait souvent sourire. Anecdotes et situations de cette autre époque lui apparaissent décalées mais elle se nourrit de récits, d’expériences, et cette forme de liberté qui pouvait animer ses aînés. Elle aime la nostalgie qui l’envahit devant de vieux albums jaunis, revivre avec eux ses périodes ces moments de vie. Pleinement vécu un souvenir est souvent partagé intensément.

« Pour transmettre, il faut être alignés »

« Parce qu’ils n’ont plus rien à prouver, le discours de nos aînés est solide et appuyé, par leur exemplarité ils ont réussi à nous guider en vérité et sincérité. »

Pour Aliénor- sa petite fille de 9 mois au moment de notre rencontre- elle note peu de choses, c’est encore anecdotique. « Cela vaudra sans doute le coup pour un prochain bébé de mieux structurer tout cela ! » Nous en prenons bonne note et espérons de tout cœur pouvoir l’accompagner avec nos programmes Good Memories ainsi que tous les jeunes parents désireux de transmettre.